Michel Tremblay

Spécialiste de survie en forêt, explorateur, aventurier, formateur, conférencier et auteur

Publié le 03 Septembre |Dernière modification le 20 Novembre

Pour sa dernière expédition sur le réservoir Manicouagan, Michel Tremblay, notre ambassadeur spécialiste en survie en forêt et auteur du blogue Survie Boréale, souhaitait transformer un de ses vêtements Chlorophylle préférés en manteau adapté pour ses aventures. Il nous décrit son processus dans ce compte-rendu.


La veste Baffin devient un paddling jacket

Transformer une veste afin de lui offrir une deuxième vie. Pourquoi pas.

J'aime beaucoup que les choses servent. Étant un kayakiste chevronné, j'ai eu l'idée de transformer ma veste Baffin en veste de pagaie: le vêtement était encore en bon état et j'avais grand besoin de renouveler cet imperméable adapté au kayak.

J'avais d'abord testé préalablement la possibilité d'utiliser la veste Baffin à cette fin. En effet, j'avais porté la veste en question, sous ma veste de flottaison pendant une sortie kayak de quelques jours. Malgré les intempéries, elle m'avait gardé bien au sec avec ses fermetures éclair scellées et son capuchon bien adapté. La seule chose qui manquait, c’était la partie en latex aux manches pour assurer l'étanchéité de celles-ci aux poignets. Inutile de vous le mentionner, j'étais mouillé jusqu'aux coudes!

Je me suis dit que ce serait un beau petit projet d'hiver. Je me suis donc commandé des pièces de latex et de la colle (Seam Grip) pour unir le tout et m’assurer que, même sous tension, le latex ferait la circonférence de la manche.

J’ai retourné les manches et inséré des boîtiers de DVD qui correspondaient au diamètre des manches. J’ai ensuite déposé le latex en m’assurant qu’il ne dépasse pas la manche de la veste Baffin.

Une fois le tout en position, je devais unir l'ensemble à l'aide de la colle prévue à cette fin. J'ai alors replié le latex sur lui-même d'un centimètre pour ensuite y déposer un joint de colle sur chaque manche. Je devais utiliser la colle avec parcimonie pour éviter qu’elle ne coule partout en déroulant le latex. Ça aurait été un beau dégât! Après le dernier joint de colle, il ne restait plus qu'à attendre 24h pour le séchage.

Ça a été une mission accomplie puisque je reviens d'une expédition de neuf jours sur le réservoir Manicouagan à porter mon super jacket en restant au sec malgré tous les types de météos rencontrées. 

Un franc succès!

 

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Spécialiste de survie en forêt, explorateur, aventurier, formateur, conférencier et auteur

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